Série Fleurs

Série Fleurs

                                                                                                      

A livre ouvert, la fenêtre aussi

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A livre ouvert au galop

Peinture à l’huile sur papier vélin supérieur marouflée sur toile. Hauteur : 54 cm. Largeur : 65 cm. Signée en haut à droite : Roberdhay, et datée : 1939.

Un livre ouvert sur une table, à côté d’un immense bouquet de fleurs qui trône devant une baie vitrée ouverte, une grappe de raisin, un citron, une pomme : tout le bonheur de l’être humain. Malgré tout, une atmosphère sombre se dégage par l’aplat de pénombre à l’intérieur de la pièce. Heureusement, les fleurs sont là pour donner à la vie une touche de gaieté ineffable. Pour combien de temps ? Les fleurs sont coupées et leur laps de vie est très limité, mais c’est une métaphore car notre vie est limitée, notre histoire est limitée, le monde et le temps sont limités, de toute manière. A moins que la lumière de la vie éternelle pointe par la fenêtre ouverte sur l’infini. Ou bien la vie éternelle doit-elle être recherchée dans les pages du Livre ouvert ?

                                                                                                                        

Bariolage

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Bouquet, pomme et citron

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Peinture à l’huile sur papier vélin supérieur, marouflée sur toile. Hauteur : 60 cm. Largeur : 50 cm. Signée en bas à droite : Roberdhay, et datée : 1936. Au dos, le titre au crayon noir : Bouquet, pomme et citron.

Le bouquet est dominant dans son vase conique en forme de V, comme la vie. Mais on distingue un dessin à l’encre de Chine, délicatement collé et peint à ‘huile, sur la rose blanche de droite. Les fruits sont présents et viennent d’être posés là, fraîchement cueillis des arbres du jardin. Les fleurs aussi proviennent du jardin et l’artiste a préparé à l’avance un vase rempli d’eau pour les y déposer. Les superpositions de peintures différentes ont été voulues, ou bien pour camper solidement le vase ou bien pour rafraîchir la peinture du dessous en procédant à une technique du relief. Il semblerait de plus qu’un dessin figurait aussi sur le vase, que la peinture a recouverte.

C’est au petit matin, l’artiste a fait le tour de son domaine, il a cueilli des fruits de l’arbre pour sentir les effluves bénies de fraîcheur de la belle dame nature et les roses écloses pour le plaisir des yeux, rendre grâce à Dieu. Où es-tu ma toute belle, mon adorée, tu adores les roses et tu mords à pleines dents le citron amer et juteux ? Douce compagne de ses jours, tu es fière de la délicatesse de ton bien-aimé, il a pensé à toi dès le soleil levé et s’en est allé à ses occupations. Tes pensées vont vers lui et tes actes sont dictés par ton amour pour lui, en pensant à lui, tout le temps de l’amour.

                                                                                                         

Carnet de notes kabbalistes

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Peinture à l’huile sur papier vélin supérieur marouflée sur toile. Hauteur : 46 cm. Largeur : 60 cm. Signée en haut à droite : Roberdhay, et datée : 1936. Au dos, le titre : Carnet de notes kabbalistes.

Des dessins à l’encre de Chine sont rehaussés de peinture à l’huile pour le compotier de fruits, les fruits et le carnet de notes. Le vase de fleurs et la bouteille vin ainsi que le verre sont directement peints à l’huile. Le fond de la toile octroie aux éléments un aspect flottant dans l’air ambiant, ce n’est ni une table ni un mur, mais certes, un intérieur. Il y a déjà une touche de Lettrisme dans ce « carnet de notes ». Donc deux façons de s’exprimer pour une dialectique plastique, le dessin et l’huile.

Pour ce qui est de la signification de la toile : le vin est le secret qui se dévoile avec le temps, au fil des générations. Le verre rempli à moitié, déjà bu un peu, indique une vie haute en couleurs, menée avec goût et retenue : les quatre dimensions des sens, la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût ou la parole, sont présentes, maîtrisées par l’artiste. Les fruits sont le signe de la réussite d’un temps arrivé à maturation alors que les fleurs ouvertes clament la grâce divine déployée à travers l’univers. Tout est noté sur le carnet ouvert et tout y est inscrit : des triangles de couleurs selon la trilogie de l’action divine, une spirale ovale de plusieurs cercles traversée par un immense trait droit intérieur. La réalité correspond à l’écriture du carnet de notes prises selon des réflexions personnelles ou par tradition orale de maître à élève. La fleur est la première éclose, ensuite vient le fruit et enfin l’ultime produit fini et réussi, le vin. Et quand le vin est tiré, il faut le boire.

                                                                                                 

Dire Ta louange le jour

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Dire Ta louange le jour

Peinture à l’huile sur papier vélin supérieur marouflée sur toile. Hauteur : 60 cm. Largeur : 50 cm. Signée en bas à droite : Roberdhay, et datée : 41.

La profusion d’éléments picturaux crée le titre qui n’est autre que le troisième verset du quatre vingt douzième Psaume que les Juifs récitent dans leur Rituel de Prières du Shabbat. De plus, le verre de vin indique la consécration de ce jour à la louange de Dieu. Dans un verre du même aspect, un petit bouquet de fleurs enchante l’atmosphère tandis que des agapes de fruits, de ronds et de nourritures diverses inscrites dans un cercle barré en X tout le long du tableau abondent en ce jour de bénédictions. On distingue en bas à droite, une autre signature en relief avec 39 pour date. Le thème « juif » de la toile n’est pourtant pas évident et l’artiste, désireux de se fondre dans la république des artistes parisiens environnants de son époque, auréolés de gloire, cherche un universel pictural commun sans se démarquer. Mais c’est oublier l’imprégnation très forte des images religieuses de son enfance déborde et le force à puiser une vigueur nouvelle non seulement dans la réalité mais surtout dans la vie juive maternelle pour bâtir un univers qui chante les lendemains d’espérance. Finalement, le rond est l’enchaînement des repères chronologiques des événements du calendrier hébraïque et indique l’ordre du temps de la sainteté.

                                                                                                              

Eteignons tout

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Peinture à l’huile sur papier vélin supérieur marouflée sur toile. Collages d’un dessin à l’encre de chine et d’images de magazines. Hauteur : 46 cm. Largeur : 60 cm. Signée en bas à droite : Roberdhay, et datée : 1937.

Le titre est inscrit sur l’abat-jour de la lampe, image collée. Une dentelle, des fruits, un bouquet de fleurs dans une porcelaine au décor de japonisme, un cendrier. Il y a certes une tendance vers l’abstraction et une volonté à surmonter la pénombre ambiante.

                                                                                                                

Fenêtres lettristes

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Peinture à l’huile sur papier vélin supérieur marouflée sur toile. Collages. Hauteur : 50 cm. Largeur : 60 cm. Signée en bas à droite : Roberdhay, et datée : 1941.

La signature fait aussi partie d’une des fenêtres où l’on voit se profiler un paysage en noir et blanc, ou bien ce sont des photos accrochées au mur dont le sujet est un Lettrisme non déclaré en tant que tel mais l’apparition de lettres dans une œuvre de Roberdhay en fait pourtant foi. Un vase, où le collage d’un dessin à l’encre noire le rend japonais, est rempli de roses tandis que des poignées de cerises appellent à la dégustation et un fruit bien jaune, pomme ou citron, au régal. Il y a là une contemplation de la réalité figurative avec, en parallèle, un rapport à l’abstraction des fenêtres murales qui s’ouvrent sur un monde cinétique abstrait. Aucun détail singulier n’est fantaisiste : tout relève du même but recherché, ainsi les objets, y compris le mur, flottent en l’air car ce monde-ci ne repose sur rien, si ce n’est le monde d’en haut.

                                                                                                               

Fleurs, fruits, livres

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Peinture à l’huile sur papier vélin supérieur marouflée sur toile. Hauteur : 55 cm. Largeur : 45 cm. Signée en bas à droite : Roberdhay, et datée : 1939. Au dos, sur du papier kraft collé, le titre : Fleurs, fruits, livres. Certainement, le papier, sur lequel l’œuvre a été réalisée, a été collé à son pourtour sur un support en carton fort avec du kraft collant. L’artiste a pu ainsi exécuter sa toile, la retoucher, lui apporter ce relief inimitable qui lui octroie son pouvoir charnel, sa luminosité, sa fraîcheur.

On est ému quand on sait que le lecteur a refermé ses chers livres, rassasié de pensées, les yeux gonflés de fatigue oculaire, pour grappiller quelques raisins et admirer le bouquet de fleurs que l’on vient de poser sur sa table de lecture. Il s’agit, en effet, de grappiller par-ci par-là des pensées, des images, des émotions, dans les livres, les spectacles de la réalité, les discussions entre amis, dans les prières tous les éléments qui forment le savoir, la cognition, le Connaître-Dieu au-delà des contingences du matériel. Une fois que les livres refermés ont livré leurs secrets, les grains de raisin leur jus succulent et les fleurs la grâce de leurs pétales, alors le travail de réflexion intérieure, conscient ou inconscient, forme et informe la conscience. C’est bien à partir des éléments tangibles qui nous entourent, que l’on nomme, à tort sans doute : les natures mortes, que nous fabriquons non seulement les meilleurs produits de la réalité mais aussi ceux de l’intellect, comme, par exemple, le Lettrisme : impalpables pensées, plus vivantes encore.

                                                                                                                

Le Bleu et le Rouge

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Peinture à l’huile sur papier vélin supérieur marouflée sur carton, encadrée par l’artiste avec un double assemblage bois et carton fort. Hauteur : 51 cm. Largeur : 74 cm. Signée à droite : Roberdhay, et datée : 1936. Au dos, le titre au crayon noir : le bleu et le rouge.

La couverture du livre où apparaît le titre mentionne : Le Bleu et le Rouge couleurs de Paris. Un vase du Japonisme accueille des roses blanches soulignées au crayon. D’autre livres à droite avec un citron et une grappe de raisins. Le tout est en suspension dans des tons de gris et bleus. L’assemblage toile-cadre est simple mais complexe à la réalisation : le papier vélin de la toile est marouflé sur carton fort, pris en sandwich par des baguettes de bois clouées sur du carton fort, le tout encadré par des baguettes de bois. Le Bleu et le Rouge fait partie d’une série de toiles appelées selon des couleurs et comportant les mêmes thèmes : livres, vase de fleurs, fruits, couleur dominante. Influence Stendhalienne ?

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Livre Noir et Blanc

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Coup de vent

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…& Le Gris

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Peinture à l’huile sur papier vélin supérieur marouflée sur carton, encadrée par l’artiste avec un double assemblage bois et carton fort. Hauteur : 51 cm. Largeur : 74 cm. Signée à gauche : Roberdhay, et datée : 1939. Au dos, le titre au crayon noir : le gris.

La couverture du livre où apparaît le titre mentionne : …& Le Gris. Donc : Le jaune et le Gris. Un vase en verre très épuré accueille trois roses blanches. Un autre livre à droite avec un citron. Le tout est en suspension dans des tons de gris. L’assemblage toile-cadre est simple mais complexe à la réalisation : le papier vélin de la toile est marouflé sur carton fort, pris en sandwich par des baguettes de bois clouées sur du carton fort, le tout encadré par des baguettes de bois. …& Le Gris fait partie d’une série de toiles appelées selon des couleurs et comportant les mêmes thèmes : livres, vase de fleurs, fruits, couleur dominante.

                                                                                                           

Le jaune et le bleu

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Peinture à l’huile sur papier vélin supérieur marouflée sur carton, encadrée par l’artiste avec un double assemblage bois et carton fort. Hauteur : 60 cm. Largeur : 75 cm. Signée en haut à droite : Roberdhay, et datée : 1936. Au dos, le titre : le jaune et le bleu.

Un vase en forme de verre à eau reçoit une belle rose blanche ouverte du jardin. Des raisins, des fruits posés en l’air et une coupe de fruits ; avec un livre fermé dont le titre est celui de la toile. En haut, un dessin en forme d’une suite de quatre cercles entrelacés peints en bleu clair, dont les extrémités se perdent dans le fond de la toile, couronne le tout. Au premier plan, un couteau de table pour couper les fruits et, au-dessus, un tube de peinture blanc de zinc dont la matière a été extrudée du tube intentionnellement sur ce que l’on suppose être une table. Sous la peinture verte au bout du tube, on devine une ancienne signature qui pointe par en-dessous. L’assemblage est savamment complexe : le papier vélin de la toile, support de la peinture, est marouflé sur carton fort, pris en sandwich par des baguettes de bois, elles-mêmes clouées à travers la peinture sur du contreplaqué, le tout encadré par des baguettes de bois. Le jaune et le bleu rappelle le célèbre roman de Stendhal : Le rouge et le noir, ou alors une étude sur les couleurs. Cette toile fait partie d’une série qui décline des couples de couleurs.

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Les arums de l’amour

 

Peinture à l’huile sur papier vélin supérieur marouflée sur toile. Hauteur : 65 cm. Largeur : 54 cm. Signée en haut à droite : Roberdhay, et datée : 1936. Au dos, au fusain noir, le titre : Les arums de l’amour, R 36.

Au recto, on distingue en bas à gauche, une signature et une date : 1935, au fusain noir recouvert de peinture blanche et bleue. Le vase est un dessin à l’encre de Chine collé sur le papier vélin de la toile et peint. Posés sur la droite, deux fruits et un couteau. Des arums, des roses sont les témoins d’un amour idyllique. Sujet pastoral où les amoureux du vase, c’est-à-dire le récipient, vivent une relation de bonne entente, d’une douce tendresse. Car finalement, à quoi servent les réceptacles, les ustensiles, les vases si c’est pour les briser par l’agressivité ? Or, les fleurs sont signe de grâce et de générosité de la part de notre Créateur et nous devons, à Son exemple, suivre Ses voies avec une grande tendresse, nous appliquer à l’apprentissage de la douceur là où la violence se fait paradoxe : à l’intérieur du couple, de tout couple, de tous les couples. Faites preuve de respect envers votre partenaire du couple : parlez lui avec le lyrisme des fleurs et avec des jeux de mots du Lettrisme des arums de l’amour, vous humerez alors les cimes des arômes de l’Amour.

                                                                                                             

Pêle-mêle d’images hors du temps

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Peinture à l’huile sur papier vélin supérieur marouflée sur toile. Collages de coupures de magazines, dessin à l’encre d’imprimerie noire. Hauteur : 56 cm. Largeur : 45 cm. Signée en haut à droite : Roberdhay, et datée : 1942.

Au dos, sur une carte en bristol, collée sur un carton fort, le titre : Pêle Mêle d’images hors du temps, et la signature Roberdhay, avec note d’une date antérieure : 1941. Le papier était collé avec une bande de kraft gommé sur le carton fort pour la réalisation de l’œuvre. On voit bien au pourtour des restes de rouleau kraft collé. La différence de dates provient peut-être de ce que l’artiste a commencé en 41 et terminé en 42, ce qui est courant chez Roberdhay. Il commence plusieurs œuvres et les finit au fur à mesure, pour les reprendre par la suite.

Un bouquet de roses, des fruits et des livres. Au fond, sur le mur, des images de toutes sortes sont épinglées, une montre, un collier, un dessin en noir et blanc avec de l’encre d’imprimerie. On n’est pas encore au Lettrisme mais cela frémit, puisque le collage d’images a une signification au deuxième degré et, déjà, le mot pêle mêle apparaît. Au premier plan, à droite en bas, une pomme coupée en deux fait apparaître l’éros de la nature, au dessus d’une signature à demi effacée au blanc de zinc. Au milieu, des livres posés l’un sur l’autre mais dont l’épaisseur n’est pas définie et se mêle à la réalité, ou bien la réalité pénètre à l’intérieur des livres, par leur épaisseur. A gauche, une touche de pop art avec le collage d’un imprimé d’une grappe de cerises en noir et blanc. Les éléments flottent dans la toile, c’est seulement l’imagination qui dicte que des choses sont posées sur une table, des images épinglées sur un mur, une femme allongée sur une natte ou un lit, une toile, une fenêtre etc. Mais les livres ont été refermés et la moitié de pomme, coupée en tranches, a été mangée. Où est le couteau pour couper ? Dans la main de l’observateur de cette toile, prêt à terminer la pomme.

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Ma tasse brûlante de café

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Echappées géométriques

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Douce comme une pétale

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Poisson au Soleil Levant

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Peinture à l’huile sur papier vélin supérieur marouflée sur toile. Collages. Hauteur : 65 cm. Largeur : 50 cm. Signée en bas à droite : Roberdhay, et datée : 1936.

Un dessin à l’encre de Chine noire rehaussé de peinture est collé sur le haut vase conique « à la Japonaise ». Japonaise habillée d’un kimono qui semble sortir du vase où elle prenait son bain de fleurs. Elle est trop bien pomponnée pour sortir vraiment de l’eau mais son mouvement indique qu’elle prenait part au bain et qu’elle remarque un poisson à la Chagall qui passait par là. Le fond de la toile est composé de grands panneaux en bois de vives couleurs ou bien en papier, comme le sont souvent les anciennes maisons de jardin au Japon. La surabondance de couleurs et les reliefs qui composent le bouquet de fleurs indiquent les étincelles de la bonté divine qui soutient l’action de l’homme, à la limite du prodige. Le soleil ne s’élève-t-il pas au Levant et ne débute-t-il pas le temps de la prière en Israël ? Le monde ne fait qu’un ordre mais la différence doit être soulignée : lorsque la nature revit de l’ombre de la nuit au Levant, la prière s’élève au Sanctuaire à Jérusalem.

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Si on jouait à pigeon vole…

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Peinture à l’huile sur papier vélin supérieur marouflée sur carton, encadrée par l’artiste avec un double assemblage bois et carton fort, le tout encadré par des baguettes de bois. Collages d’images de magazine. Hauteur : 61 cm. Largeur : 99 cm. Signée en bas à droite : Roberdhay, et datée : 1946. Le titre à gauche en capitales blanches : Si on jouait à pigeon vole… Au dos, on distingue deux cadres assemblés l’un à l’autre par un carton fort général.

Une paire de lunettes fermées surmonte une formule mathématique, réminiscence du début du Lettrisme. Un verre à fleurs avec des roses blanches qui tranchent avec l’ambiance plutôt grise et neutre de l’ensemble. Le livre ouvert n’indique aucun texte ou bien tout texte. Un camembert avec une portion découpée, un couteau. Une bouteille de vin et un verre, une pomme, une coupelle de fruits : poires, pommes, raisins. Tout pour satisfaire les sens et la conscience.

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Tabac de qualité

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Peinture à l’huile sur papier vélin supérieur marouflée sur toile. Collage d’un dessin à l’encre d’imprimerie noire et rouge. Hauteur : 46 cm. Largeur : 60 cm. Signée en bas à droite : Roberdhay, et datée : 1941.

Au dos, le titre au fusain noir. A une certaine époque le tabac fut une plante médicinale et était conservé par les apothicaires dans des pots en faïence : Tabac de qualité. Le pot a été détourné en pot à fleurs où roses blanches et jaunes, solidago, ou bien du mimosa enchantent la table virtuelle. Un livre fermé à gauche dont la couverture annonce : L’homme et la couleur, sans indication de l’auteur ; donc peu importe, l’homme est haut en couleurs de toute manière, en lui-même. En haut à droite, sur le mur d’en face, un dessin abstrait à l’encre d’imprimerie où l’on distingue plusieurs formes détourées, semble-t-il. Une coupe de fruits avec une belle grappe de raisin et une pomme posée au dehors. Là, les objets flottent dans l’air et rien pour les retenir sur une base tangible si ce n’est la toile elle-même.

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Emerveillement japonais

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On va pas en faire un fromage

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